L'éthique gaullienne


On a de cesse de parler des fondements essentiels du gaullisme et des 4 piliers qui forment cette vision politique particulière :

– Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (l’indépendance nationale et la souveraineté populaire)
– Un Etat fort et dirigé (institutions de la Ve République)
– L’association du capital et du travail (3ème voie sociale: ni capitalisme, ni collectivisme)
– Le Rassemblement du peuple français par-delà les clivages politiques (car le vrai gaullisme n’est ni de droite, ni de gauche et encore moins extrémiste)

Mais il faut aussi souligner la déontologie qui animait l’action du général de Gaulle notamment le refus de profiter de l’argent public à des fins personnelles. Le général de Gaulle tenait à payer lui-même les factures d’électricité de ses appartements de l’Elysée, ou les repas donnés à titre privé et ne bénéficiait pas de la sécurité sociale jugeant que cette réforme -qu’il avait réalisé à la libération- avait été créée pour les personnes qui en avaient besoin ! Ce sont ces mêmes principes qui lui ont fait renoncer à sa retraite de Président de la République !

Peut-on alors logiquement se revendiquer de l’héritage du général de Gaulle et du gaullisme originel lorsque l’on se voit condamné pour détournement de bien sociaux, fraude ou toute sorte d’enrichissement personnel au frais, bien évidemment, du contribuable ? La réponse semble évidente !

Le devoir d’un élu de la nation n’est pas de profiter de sa position pour s’enrichir mais uniquement de servir ses concitoyens et administrés ! Tel était le message laissé par le général de Gaulle de par son action, tel est celui qu’incarne le gaullisme originel !